Uber face à une enquête parlementaire
Une commission d’enquête sera mise en place par les députés de la France Insoumise (LFI) pour savoir comment Uber a eu la possibilité de s’implanter en France alors même sue certaines lois freinent automatiquement ce genre d’arrivée. Les députés de la France insoumise souhaitent également savoir à quel degré Emmanuel Macron était impliqué dans les agissements d’Uber.
L’enquête fait écho aux révélations d’un groupe de journalistes qui a obtenu du The Guardian plusieurs documents compromettant du Guardian. Ces différents documents révèlent alors des actions contestables de l’entreprise pour s’implanter dans plusieurs pays, dont la France. Selon Le Monde, Emmanuel Macron était même un partenaire privilégié de l’entreprise : il a par ailleurs abusé de son poste de ministre de l’Economie entre 2014 et 2016 pour faire voter des lois soutenant la création d’Uber.
Dans un communiqué rédigé par des représentants de France Insoumise, la décision a été prise « d’exercer son droit de retrait pour permettre la constitution d’une commission d’enquête Uber Files ». Chaque année, les partis d’opposition ont la possibilité d’exercer ce droit d’enquêter sur des sujets qu’ils jugent vitaux.
Mongopay se renforce face au fraude
Mangopay a racheté Nethone pour offrir à ses utilisateurs, notamment aux plateformes et aux marketplaces une solution anti-fraude. Cette solution de détection et de prévention de la fraude s’est concrétisée suite à l’enveloppe de 75 millions d’euros que possède Mangopay après son rachat par ‘Advent International. L’acquisition de Nethone permet à Mangopay de proposer aux plateformes une solution complète de gestion des paiements et des risques. Selon Hubert Rachwalski von Rejchwald, CEO de Nethone, les pertes mondiales du commerce électronique dues à la fraude aux paiements en ligne sont estimées à 20 milliards de dollars en 2021, en hausse de plus de 14 % par rapport aux 17,5 milliards de dollars en 2020. A noter que ce type de fraude représentait 40% des risques encourus par les plateformes mondiales au cours de l’année écoulée.
Coté fonctionnement, la solution développée par Nethone intègre un ensemble de données comportementales liées au hardware, aux différents softwares, au network intelligence et de la biométrie. Une approche data centric qui permet aux plateformes d’avoir les informations nécessaires pour une prise de décision rapide afin de sécuriser chaque étape pour l’utilisateur. Dans un contexte où les transactions mobiles se multiplient, la solution Nethone intègre également l’étude d’un large panel de paramètres liés aux smartphones et permet ainsi de repérer avec précision les activités frauduleuses sur mobiles.
Grâce à cette acquisition, les marketplaces peuvent créer un parcours de paiement plus sûr pour leur utilisateurs et espérer augmenter leurs taux de conversion.
VirtualExpo lance sa marketplace dédiée à l’industrie
Depuis les années 2000, VirtualExpo, à travers ses salons professionnels en ligne, met en relation fabricants et acheteurs professionnels du monde entier dans les domaines de l’industrie, de la médecine, de l’agriculture, de la construction, de l’aéronautique et de la marine, les aidant à concrétiser leurs projets. Aujourd’hui, VirtualExpo souhaite passer d’un salon professionnel en ligne à un marché intuitif. VirtualExpo vient ainsi de lancer sa marketplace ce qui correspond à la première phase de sa stratégie eCommerce avec le lancement de la solution Shop DirectIndustry destinée aux professionnels du secteur. D’ici décembre 2023, le Groupe VirtualExpo déploiera ses activités e-commerce en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et aux Etats-Unis vers cinq autres secteurs d’activité – Médical, Agriculture et Elevage, Architecture et Design, Nautique, Aéronautique.
Levée de fond de 1,3 millions d’euros pour Hello RSE
Crée y a 4 ans sous la marque EducAndCo à Bordeaux, Hello RSE a réussi une levée de fond de 1,3 million d’euros pour accélérer le développement de sa place de marché dédiée aux achats professionnels « responsables » de ressources informatiques ou de solutions éducatives. Un modèle déjà rentable, validé dans l’univers de la commande publique.
Se positionnant d’abord sur le marché des équipements informatiques et des solutions pédagogiques, Hello RSE cible les commandes publiques de gré à gré (marché qui échappe aux obligations de publicité préalable et d’appel d’offres). Le choix a été fait dans une volonté d’aller au-delà des obligations réglementaires imposées aux acheteurs publics. Trois ans plus tard et un certains succes, la startup se rebaptise Hello RSE et dispose d’un catalogue de 100 000 produits et 5 000 clients, dont 80% des établissements publics, 10% des écoles privées et 10% des entreprises. Elle ne dévoile pas son chiffre d’affaires, mais reconnaît avoir réalisé deux exercices rentables. Elle envisage désormais de se développer plus largement sur le marché du B2B privé, déjà de plus en plus enclin à responsabiliser ses achats, en privilégiant notamment les vendeurs de son territoire.
Selon Olivier Perron, créateur de la marketplace, Hello RSE référence prioritairement les produits non pas selon le prix du produit, mais sous celui de l’impact sociétal et environnemental de l’achat. Cette levée de fond permettra également le recrutement de cinq à dix personnes pour renforcer l’équipe actuelle (20 collaborateurs) et accélérer la livraison des futures fonctionnalités de la place de marché.
Voila ! c’était tout pour cette semaine. On vous rappelle que si vous voulez créer une marketplace de service, Medialem est une agence web spécialisé dans la création de marketplace. Pour de plu amples informations contactez-nous pour obtenir un devis gratuit.